/……/ Puis l’ordre vint de quitter Baalon où nous commencions à prendre des habitudes. Je dois signaler que les deux bistrots de ce village étaient mornes et sans aucun attrait. Nous y allions peu, et plutôt par acquit de conscience. De Baalon, nous revînmes sur Stenay. Remplissage des bidons. Puis, de Stenay, en route pour une destination inconnue. On nous avait prédit que l’étape serait assez longue. Nous fîmes alors appel au tutu, au pousse-au-crime, au vin rouge, si vous aimez mieux, pour nous donner des forces. Le résultat dépassa toutes nos espérances. J’étais en tête, avec la section de commandement du premier bataillon. Le vin rouge réveilla en nous une volée de chansons d’étudiants et de corps de garde que nous lançâmes vigoureusement aux échos du bois que nous traversions. De quoi faire rougir les moineaux ! Grâce à ces chansons, qui nous entraînaient quasi malgré nous, nous fîmes la route sans nous en apercevoir. Le plus beau c’est que, le lendemain, au rapport, Vercingétorix félicita la section de commandement du premier bataillon « qui, par son allant, avait entraîné toute la troupe ». Nous ne pouvions en croire nos oreilles. Au crépuscule du soir, nous descendîmes dans une vallée où coulait une rivière qui était déjà légèrement en crue. Grise et sale. C’était la Chiers. La compagnie de Vercingétorix cantonna au bord de l’eau, dans une usine installée dans ce qui avait dû être autrefois un moulin. L’humidité suintait de partout et l’eau clapotait sous les planchers. La section de commandement du premier bataillon continua jusqu’au village le plus proche, bâti à mi-côte, assez loin de la rivière. C’était Olizy-sur-Chiers. On nous montra notre grange. Comme les gars avaient encore soif, je coiffai mon casque et pénétrai d’autorité dans le premier bistrot rencontré ! Sous prétexte de service d’ordre, je fis entrer les copains par petits groupes et ils purent boire de la bière, peut-être deux heures encore après l’heure de fermeture légale. Olizy était un pays sans grâce ; voisin de la frontière du Luxembourg (i), mais beaucoup plus propre et plus confortable que Baalon. Le bureau du bataillon était installé dans la mairie qui était un bâtiment tout neuf. Je n’y faisais d’ailleurs que de rares apparitions, et lorsque le service l’exigeait pour tout de bon. Le commandant et Philistin en vinrent même à me reprocher ma discrétion. Je préférais vivre la vie du village. J’ai toujours aimé la vie des villages, quels qu’ils soient, et où que je me trouve. Et puis, nous avions beaucoup de travail, mon équipe d’observateurs et moi. D’abord, il nous fallut choisir des emplacements pour les mitrailleuses de la Défense Contre Avions (ou D.C.A.). On nous assimilait un peu à des ingénieurs ou, plus modestement, à des entrepreneurs de travaux publics. Nous fîmes creuser ces emplacements par des gars qui étaient punis et trouvaient toujours qu’ils en faisaient trop. ça prit donc un certain temps ! Ensuite, avec Noël, nous eûmes à dresser un plan du village, maison par maison. Enfin, on me chargea de repérer dans Olizy-sur-Chiers, toutes les caves pouvant servir d’abris en cas de bombardement aérien. Je fis consciencieusement ma besogne. Mais je ne pensais pas que je sèmerais ainsi la terreur sur mon passage. Les paysans craignaient Dieu sait quoi ? Craignaient surtout, sans doute, un grand dérangement et priaient le ciel – et moi-même – pour que leur cave ne puisse être utilisée. J’eus grand’peine à les rassurer. D’ailleurs peu de caves remplissaient les conditions requises. Il n’y avait donc, pour ainsi dire, pas d’abri dans le village. Il était préférable d’espérer et de souhaiter qu’il n’y ait pas de bombardement aérien. /……/ Nous avions l’impression d’être installés pour longtemps à Olizy, dans cette région frontière plutôt paisible. Nous autres, les spécialistes y étions relativement heureux. Mais les hommes des compagnies de mitrailleuses partaient matin et après-midi, et par tous les temps, armés de pelles et de pioches, pour faire des travaux de fortifications. Le haut commandement appelait l’ensemble de ces travaux : « la bretelle de l’Othain », je crois. Les copains la trouvaient plutôt saumâtre, comme on dit. Ils revenaient, certains soirs, exténués, et crottés jusqu’au haut des chausses. Ils finissaient par nous envier et par devenir hargneux. C’est pourquoi Philistin, las de nous voir promener notre bino (ii) avec désinvolture, fut pris d’une noble émulation. Il décida de nous faire installer, à quelque distance du village – un kilomètre environ – un observatoire de campagne, relié à la localité par une ligne qu’installeraient nos téléphonistes spécialisés. Raynal, qui était un peu entrepreneur de constructions, et qui prétendait avoir fait des travaux de ce genre dans le bled, fut chargé de la conduite du chantier. Il s’adjoignit une équipe de terrassiers. Je dois reconnaître qu'ils firent très bien les choses. Une sorte de cagna à moitié enterrée. Des murs de cinquante centimètres de haut. Un toit de clayonnages recouvert de terre. L’équipe des observateurs inaugura ce poste par un superbe gueuleton, un dimanche, à midi. Raynal nous fit rôtir un morceau de mouton à la broche, à la mode arabe. Et nous avions de quoi boire, bien entendu. Des gars occupaient constamment cet observatoire qui fut connu du bataillon sous l’indicatif d’« Œil de Faucon ». Il était relié, comme je l’ai déjà dit, à la cabine téléphonique du village sise – ainsi qu’il sied – dans un bistro. C’est surtout là que je gérais Œil de Faucon. Je séjournais peu dans le poste lui-même car je suis atteint de claustrophobie. Le métro, c’est tout ce que je peux tolérer, et encore ! Comme je régnais aussi un peu sur les téléphonistes, je pouvais me permettre de fréquentes incursions à la cabine. Elle était interdite à tous ceux qui n’y étaient pas appelés par des motifs de service. Le commandant nous avait bien consigné le café en dehors des heures officielles d’ouverture. Mais la jeune patronne, Mme Laure qui régnait là avec sa mère n’hésitait pas à nous servir. Nous étions des familiers. En avons-nous taillé des belotes, à côté de cette cabine téléphonique ! Cela n’empêchait pas, d’ailleurs, le responsable de la cabine téléphonique de transmettre ses coups de téléphone au régiment ou même à la division. Chacun de ces organismes se servait aussi d’indicatifs pour dérouter les oreilles indiscrètes. Nous entendions : – Alligator demande Mousmé - Jolie Ou bien : – Casoar à Œil de Faucon. Je devais retrouver un langage à peu près identique dans les messages chiffrés transmis à Londres pendant l’occupation allemande. Ainsi la vie s’écoulait, plutôt calme, à Olizy-sur-Chiers. De cinq heures et demie à neuf heures, le café de Mme Laure était envahi par les consommateurs, et c’était la cohue habituelle. Il y eut, tout de même, quelques soirées mémorables. /……/ Un soir donc, à Olizy, nous avions dîné, Ané, Reybaz, quelques copains et moi, chez une brave femme qui, aidée de sa fille, nous faisait la cuisine de temps en temps, lorsque l’envie nous prenait d’améliorer notre ordinaire. Nous avions bien dîné, certes, mais sans excès. Le repas touchait à sa fin et nous sortions nos cigarettes, lorsque le planton du bureau du commandant, qui savait bien où me trouver, arrive et me tend un papier. Je lis : « Ordre au sergent Fombeure de mettre immédiatement deux guetteurs au clocher pour la nuit. En cas d’alerte ou devant tout événement suspect, ils devront prévenir la garde du village par une légère sonnerie de cloches. Les clairons des postes de garde sonneront ensuite l’alerte générale. Pris connaissance pour exécution. » Je signai. Je fis aussitôt part aux copains de cette nouveauté. – Ca, c'est pas banal ! Depuis qu'on a quitté Baalon, on ne mettait plus de guetteurs au clocher, même le jour. Voilà maintenant qu'il faut en mettre la nuit ! Ceci se passait au mois de novembre 1939. Il ne faisait pas très chaud au bord de la Chiers. Je vais trouver mes observateurs. Deux d’entre eux se résignent : – Allons-y ! Demain soir ce seront les deux autres copains ! Comme il faisait froid, nous leur proposons de nous réchauffer un peu en prenant un petit schnick. Nous étions une dizaine en tout : Reybaz, Ané, Toto Davezac, et quelques autres. Nous entrons au bistrot que nous avions occupé le soir de notre arrivée à Olizy. Pour changer un peu. Nous prenons quelques tournées d’une espèce d’alcool de grain fabriqué dans la région et que les indigènes appellent le « grain de Chauvency ». Ca n’a l’air de rien, mais c’est bougrement traître ! Je n’en ai d’ailleurs jamais rebu après cette soirée mémorable. J’en fais remplir aussi une petite bouteille pour les gars qui devaient monter veiller au clocher. Nous allons partir. Un autre veut payer sa tournée. Mimile Larivière arrive à son tour et veut payer la sienne. Ca n’en finit plus. Tant et si bien que j’avais reçu l’ordre de mettre des guetteurs au clocher sur le coup de huit heures et demie et qu’il était bien, alors onze heures un quart à onze heures et demie. Nous sortons enfin. O catastrophe ! Est-ce l’influence pernicieuse de l’air froid. En tout cas, en moins de dix mètres de marche nous nous sentons rétamés, retournés, occis, et tout ce que vous voudrez. Sauf, les trois ou quatre copains qui nous avaient rejoints en cours de tournées. Je dis : – C’est pas tout ça, les gars ! Mais faut aller réveiller le curé pour mettre les guetteurs dans le clocher. C’est lui qui a les clés de l’église. – Sans aucun doute ! dit Reybaz. Et nous voilà pris d’une intense jubilation à l’idée d’aller réveiller le curé. Nous le connaissions bien, d’ailleurs. J’avais déjà eu à faire avec lui pour je ne sais quelle autre histoire d’observation. Il comprenait et aimait les soldats. C’était un ancien aumônier et il avait participé à l’autre guerre, à Verdun. Nous voilà arrivés à la porte du presbytère. Je dis à Toto Davezac : – Davezac, récite-nous Vercingétorix, pour nous donner du cœur à l’ouvrage ! Il me répond : – Si tu veux. Mais d’abord, chante-moi la duchesse de la Trémouille. Docile, j’entonne : La duchesse de la Trémouille Mais, tout en commençant à chanter, et sans bien m’en rendre compte, j’avais appuyé sur la sonnette du presbytère. Et, au-dessus de nos têtes, la servante du curé, effarée, avait ouvert ses volets et sa fenêtre et encaissait toute la chanson. Elle demandait – paraît-il – d’une voix inquiète : – Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que c’est ? … Enfin, nous réussîmes à lui faire comprendre que nous avions absolument besoin de parler à Monsieur le Curé (iii). Elle s’en fut le réveiller et il vint nous ouvrir. Nous lui expliquâmes les raisons de notre intervention. L’un d’entre nous crut bon d’essayer de nous excuser. Mais le brave curé nous rassure : – Laissez, laissez ! J’en ai vu d’autres. J’ai été aumônier à Verdun ! Car il tenait à ce titre. – C’est que nous avons chanté à votre gouvernante une chanson un peu leste ! – Ne vous tourmentez pas pour ça. Elle est d’âge canonique, comme toutes les servantes de curés. Et puis, elle a été mariée et a eu des enfants. Il tint ensuite à nous payer un petit verre de mirabelle, sous prétexte qu’il n’allait pas faire chaud dans le clocher. Nous n’en avions guère besoin. Mais nous ne pouvions lui faire l’affront de refuser. Puis, nous voilà partis vers l’église. Le prêtre nous ouvre. Nous montre la façon de mettre les cloches en branle, en cas d’alerte. Il avait fait installer des commandes électriques pour ses sonneries de cloches. Et n’en était pas peu fier. – Vous voyez ! Il suffit d’abaisser cette manette-là ! Pris d’un louable zèle, je veux expliquer ou souligner pour l’un des observateurs. Je saisis la manette de mise en route. Reybaz, effrayé, me tire par le bras. J’abaisse la manette. Nous entendons un sourd ronflement qui dure quelques secondes, puis les cloches commencent à sonner légèrement. Le curé avait bien relevé la manette au plus vite. Mais il y eut tout de même quelques tintements de cloches. Heureusement, il était au moins minuit et demie alors. Ce qui fait que le village ne s’émut pas trop. Et, comme les clairons des postes de garde n’avaient pas encore reçu les consignes, ils ne sonnèrent point l’alerte. Heureusement pour moi, bon sang ! Ensuite, nous montâmes tous au clocher pour installer les deux guetteurs. Ensuite nous redescendons dans le village, car Reybaz est tout de même chef de poste et il veut voir ce qui s’y passe. Il n’y a rien à signaler. Tant mieux pour lui aussi ! L’équipe, alors, s’installe au corps de garde pour jouer à la coinchée. Mais nous cessons vite, car nous ne voyons plus bien les cartes. Alors Ané nous propose d’aller nous coucher (à ceux qui ne sont pas de service, évidemment). Nous acquiesçons. Mais il prétend m’accompagner, car, ce soir-là, il est enclin à une légère vantardise et il déclare tenir bien mieux que moi sur ses jambes et affirme que j’ai absolument besoin de son aide pour rentrer. Or, depuis la nuit précédente, je couchais dans une chambre de valets, dans la cour d’une ferme située juste en face de la grange où dormaient mes hommes. Il me fallait traverser une laiterie pour accéder à mon lit de fer. Ané prétendit que c’était trop compliqué, ce trajet, et voulut à toute force m’entraîner vers ma grange. Je résistai, voulant me rendre à ma chambre. Nous embarrassons, je ne sais comment, nos jambes les unes dans les autres et nous voilà tous les deux culbutés dans la cour de la ferme, le long de la grange. Nous restons là peut-être une demi-heure, à essayer de reprendre nos esprits. Quand nous relevons la tête, nous voyons tous les deux le toit de la grange qui se balance dans le ciel. C’est mauvais signe, ça ! Pour comble de malheur, voilà le petit roquet de la ferme, qui s’appelait Kiss, je crois, qui nous ayant entendus nous repère et vient gueuler autour de nous, tout le temps que nous sommes à moitié « knocked out ». Ses aboiements furieux finissent par alerter le corps de garde d’où sortent deux gardes armés d’une lampe électrique de poche. Ils nous aident à nous remettre debout et à nous coucher ensuite. Mais ce n’est pas tout. Je partageais la chambre des valets avec un caporal originaire de Bordeaux, dans le civil voyageur de commerce. Le type le plus sérieux et le plus pondéré qui soit. Et méthodique. A tel point que là-bas, à Olizy, il continuait régulièrement sa correspondance commerciale et persistait à diriger ses affaires à distance. Après tout, il avait peut-être raison car, comme on dit : « chacun voit son heure à son clocher ». Mon caporal s’était procuré une table – un peu boiteuse – où, chaque soir, il installait avec précautions ses papiers, sa montre et autres accessoires. Je lui abandonnais, le soir, la jouissance pleine et entière de cette table où j’écrivais parfois durant la journée. Or, cette nuit-là, je ne sais à quelle heure au juste, j’éprouvai le besoin de me lever. Je dus faire beaucoup de bruit car le caporal alluma sa lampe électrique pour observer mes allées et venues. Il prétendit, le lendemain matin, que je tenais le seau hygiénique de la main gauche, quasi à bout de bras, et que, de la main droite, je pissais au milieu de la pièce avec une indifférence superbe. Quant à la table, elle gisait les pattes en l’air et c’était le bruit de sa chute qui avait réveillé le caporal. Sa montre ne marchait plus. Je lui offris, bien entendu, de la faire réparer à mes frais. Je ne sais si cette nuit mouvementée y fut pour quelque chose, mais mon paisible compagnon ne tarda pas à abandonner la chambre commune pour aller coucher au bureau de sa compagnie où on lui avait trouvé une place. Je fis venir à la sienne, et à l’insu de Vercingétorix, le caporal-chef Reybaz qui, tous les matins, ensuite, rejoignait plus ou moins ponctuellement sa compagnie, dans l’ancienne usine au bord de l’eau. Les aboiements du petit roquet de la ferme avaient réveillé les fermiers qui m’hébergeaient. Ceux-ci, le lendemain matin, lorsque je m’en fus leur faire des excuses, m’avouèrent en toute innocence que nous avions fait tant de bruit qu’ils croyaient que le bataillon partait dans la nuit Je les rassurai : – Je ne serais pas parti sans vous payer ma chambre ! (C’est là sans doute que le bât les blessait). Je leur expliquais que nous avions eu seulement : « un petit coup de sirop », et que cela ne se reproduirait plus. D’ailleurs, nous tînmes parole et le scandale n’éclata plus : « Malheur à ceux qui… » /……/ Les sous-officiers, ou assimilés, ou responsables, ou « chargés de mission » par un bureau quelconque pouvaient quitter assez facilement le cantonnement pour se rendre à Stenay. Certains y allaient même sous le fallacieux prétexte de se faire soigner les dents. D’autres, pour des motifs moins avouables. Parfois, ils étaient, involontairement, les héros d’aventures abracadabrantes. Deux copains, à Stenay, demandèrent, une après-midi, à un troufion fin saoul qui venait de je ne sais où, chargé de tout son barda, mais qui justement devait rejoindre notre régiment, bien que ne semblant nullement pressé de le retrouver et préférant bringuer à Stenay depuis plusieurs jours déjà, lui demandèrent, dis-je, où se trouvait le bordel. – Le bordel ? Je vais vous y conduire. Les voilà partis tous les trois le long du canal. Le troufion saoul et chargé de son barda leur disait sans cesse : – C'est à droite, toujours à droite ! Et voilà qu’à force de marcher vers la droite, et avant même que les copains aient eu le temps d’intervenir, le poivrot se fout dans le canal avec tout son barda. Ils ont eu mille peines à l’en retirer. Sitôt retiré, ils le collent, dégoulinant d’eau et de vase, dans la camionnette qui les avait amenés, et en route vers le cantonnement ! Mais durant le trajet, il se met à grelotter, à gémir et à claquer des dents. Alors, ils ont été obligés de se coucher sur lui pour le réchauffer. – On avait peur qu’il crève en route ! me disait le troubade qui me raconta l’histoire. Et il ajoutait : – Je m’en rappellerai de cette séance à Stenay ! Ah oui, je m’en rappellerai. /……/ Nous demeurâmes un mois à Olizy-sur-Chiers. Le départ eut lieu par un triste matin de neige. Nous étions tous mélancoliques, car nous nous étions créé dans ce village des relations et des sympathies. Encore une fois, nous remontions sur Stenay… /……/ |
« L. g. s. l. » de M. F. (1948) |
(i) En fait c'est plutôt la Belgique !
(ii) L'auteur était responsable du groupe d'observation du bataillon, la bino est une jumelle binoculaire montée sur trépied.
(iii) Léon SIMONIN curé d'Olizy de 1925 à 1950.